Résumé du projet

Le Pôle lanaudois en enseignement supérieur a contribué au financement de la libération d’une ressource enseignante au Cégep de Lanaudière à Terrebonne, et ce, afin qu’elle prenne part au projet de recherche de l’Université de Montréal intitulé «Les perceptions et usages de ChatGPT et la littératie de l’intelligence artificielle en enseignement supérieur».

Cette recherche vise à étudier l’adoption, l’utilisation et les attitudes envers ChatGPT en enseignement supérieur (au collégial et à l’université) chez les personnes étudiantes, enseignantes, professionnelles (conseillères pédagogiques) et auprès des gestionnaires.

Collaboration

Cégep de Lanaudière à Terrebonne et UdeM

Objectif du projet

Déployer des pratiques et des mesures adaptées aux besoins de la communauté étudiante afin de la soutenir dans sa diversité.

Équipe du projet

Bruno Poellhuber
Professeur titulaire, département de psychopédagogie et d’andragogie, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal
Normand Roy
Professeur agrégé, département de psychopédagogie et d’andragogie, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal
Christine Marquis
Enseignante et chercheure de collège, département de chimie, Cégep de Saint-Jérôme
Maxime Linck
Enseignant en science politique, Cégep de Lanaudière à Terrebonne

Résultats obtenus

La recherche menée a  permis de comprendre l’usage actuel de l’Intelligence Artificielle (IA) via l’outil ChatGPT, auprès des différents acteurs des collèges et universités. La grande majorité des personnes sont préoccupées par les enjeux et les risques liés à son utilisation et la vitesse à laquelle cet  outil se perfectionne. Ce projet a permis de mener une étude auprès d’un échantillon restreint professionnels et les cadres. 2407 étudiant.e.s provenant des trois consituantes du Cégep de Lanaudière (Terrebonne, Joliette et l’Assomption) ainsi que et 322 enseignant.e. et chargé.e.s de cours ont été rejoint.e.s, pour un total de 2773 participant.e.s. Il a été constaté qu’une proportion significative des répondant.e.s connait peu ou pas ChatGPT (72%). Les répondant.e.s sont, dans une grande proportion, convaincus que cela modifiera les façons de faire à l’enseignement supérieur dans les 3 à 5 prochaines années.